Le vieux Cognin était autrefois groupé autour de cette église. D'origine romane, elle a conservé son chœur qui remonte sans doute au Moyen Age. Une grande partie de l'église a été modifiée au 17e siècle, comme le clocher et l'étonnant fronton à festons encadrant la porte d'entrée. La façade à génoise offre un exemple intéressant et assez rare en Isère de composition baroque. En 1896, lorsque la nouvelle église est édifiée au bas du village, l'ancienne église est donnée au charpentier en échange de son travail. Monument privé, l'église est protégée au titre des Monuments Historiques.
Les travaux de construction de la nouvelle église commencent en 1890 pour remplacer l'ancienne église en haut du village alors en mauvais état. Elle est construite selon un plan en croix latine. Le clocher est entouré par deux tourelles polygonales et possède des contreforts sur ses angles. Les matériaux de construction proviennent des ressources locales : maçonnerie en pierre calcaire, flèche et lanternon en tuf, baies en ciment moulé.
Les eaux du Nan ont apporté vie et activité à Cognin. Utilisée comme force motrice par les habitants, elle leur amena aussi très tôt l'électricité.
La turbine située au débouché des Gorges fut en effet édifié en 1910. Elle alimentait Cognin, mais aussi les villes d'Izeron et de Saint Pierre de Chérennes. Abandonnée en 1960, elle fut rachetée en 1996 par un privé, Une partie du courant qu'elle produit sert à alimenter l'éclairage nocturne des gorges.
Cette mesure à grains médiévale est composée de deux cavités taillées dans un bloc de pierre. La tradition raconte que la plus grande cavité correspondait à la part du Seigneur, la plus petite étant réservée à la portion des serviteurs. D'autres prétendent qu'il s'agit d'une pierre à meunier, mesurant d'un coté les grains de blé et de l'autre la farine.
Cette ancienne maison noble du 17ème siècle appartenait à François Teste, sieur de Guimetière. On aperçoit, derrière l'imposant portail surmonté d'une génoise, une tour hexagonale aux délicates ouvertures finement moulurées. L'escalier qu'elle renferme permettait de desservir les différents niveaux du bâtiment actuellement propriété privée.
Ce séchoir à noix est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1994. Il est l'un des plus beaux exemples de cette architecture remarquable qui caractérise le patrimoine rural du Sud Grésivaudan. Conçu pour sécher les noix, ce bâtiment indépendant de la ferme comprend une remise et, au dessus, une vaste salle au plancher de bois. Il possède une charpente exceptionnelle dont le bois remonte à 1776.